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Picot Camille
12 novembre 2012

Marie-Agnès Gillot/Merce Cunningham

Marie-Agnès Gillot - Sous apparance

Merce Cunningham - Un jour ou deux


Baller de l'Opéra National de Paris à l'Opéra Garnier

mini_site_gillot_cunningham

Je n'y connais absolument rien en danse. Je l'apprécie comme un exercice physique qui permet au corps de s'exprimer différemment. Ce que je ne comprend, c'est le message. Que veulent dire ces hommes et ces femmes sur cette scène? Qui sont ces corps?

Le spectacle commence avec Sous Apparence de Marie-Agnès Gillot, étoile de l'Opéra. 30 minutes. L'univers est à la fois coloré, mur, aspect peluche de certains costumes, lumière. Un côté enfantin, à l'image de certaines émissions pour enfant où tout le monde s'aime. A contrario certains éléments ont une certaines violence, une sorte de gros iceberg (je découvre dans la vidéo qu'il s'agit en faite d'un pare-char), les casquettes militaires, le sol noir et légèrement réfléchissant, comme si les danseurs dansait sur une mer de pétrole. Voilà ce que j'ai pu voir. Le travail avec le plasticien m'aidant. Puis le titre aussi. Les apparences innocentes et les actes criminels. Les costumes sont magnifiques, femmes et hommes sont habillé de la même façon, le laçage du torses est particulièrement joli.

C'est tout ce que je peux vous dire. Y a-t-il un trio amoureux? Est-ce que les danseurs dansent des histoires? Ou juste des émotions? des sentiments? Je manque cruellement de connaissances.

Pour la seconde œuvre, c'est pareil. L'orchestration est composé de carton, en autre. Durant tout le spectacle il y a toujours un musicien qui tape sur des cartons. Il n'y a pas un moment où nous avons de la "musique", ce sont plus des sons. Les cartons d'abord. Les instruments présents ne sont pas utilisé de façon traditionnels, comme s'il s'accordait où d'une autre façon (le pianiste tape à l'intérieur du piano). Et une bande son, celle d'une rue, de voiture, d'oiseaux est utilisé. Le premier spectacle utilisait des œuvres connues et plus "classiques".

Les danseurs sont habillés de la même façon, à quelques différences près (manche, tie and dye, col). Le spectacle est composé de boucles. Un mouvement peut-être fait plusieurs fois, soit par plusieurs groupe de danseurs, soit par le même. Souvent un même mouvement est utilisé pour traversé toute la scène? Une vidéo au fond de la scène, diffuse à taille humaine, les mêmes danseurs. On se laisse d'ailleurs facilement prendre au piège, on ne voit pas tout de suite que c'est une vidéo. Est-ce le même spectacle? L'utilisation est-elle voulue, depuis la création du spectacle? Ou est-ce un moyen de combler le nombre de danseur? La vidéo représente-t-elle un autre monde?

Merce Cunningham a crée ce spectacle pour l'Opéra de Paris en 1973. 40 ans bientôt. La modernité de ce ballet s'est essoufflé depuis, bien que restant une œuvre majeure dans l'histoire du ballet (il me semble, du moins le chorégraphe). Il me semble que le jeu est de casser les codes du ballet traditionnel. De le désacraliser en lui insufflant des objets du quotidiens, le carton, les bruits de voiture, d'oiseau, le tie-end-dye du costume très 70's. Hormis cette référence historique, je suis particulièrement désarmé devant ce spectacle. Incapable de comprendre. Cependant je ne regrette pas. La curiosité est une jolie qualité. Et j'encourage chacun a dépassé les limites de ses connaissances, ses habitudes, ses savoirs.

Si jamais une bonne âme passe par là et peut me donner quelques pistes?

 

 

 

Je pensais avoir une aide avec Télérama, codal. Un mini-site de l'Opéra de Paris est cependant bien fait et permet de prolonger la réflexion.

 

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Commentaires
Z
Une description travaillée que tu nous offre à lire ici ! J'ai retenu, lorsque tu m'en a parlé de l'etonnement voire un choc. ces deux oeuvres ont sucité des emotions et des questions c'est le principal ! Je ne suis pas experte en danse alors je me garde de te conseiller !
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