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Picot Camille
23 avril 2013

Lecture (suite)

(Suite de la note d'hier)

Les Mannequins ne sont pas des Filles Modèles d'Olivier Gay

Aventure! Aventure quand tu nous tiens. Choisir un livre uniquement sur sa couverture, jeter un regard à la quatrième rapidement et se lancer.

Ce livre est la suite des Talons Hauts rapprochent les Filles du Ciel. Que je n'ai pas lu. On y retrouve (à priori) les trois personnages du premier tome, John-Fitzgerald ( dit "Fitz"), Deborah et Moussa. Trois noctambules parisiens, le premier est dealer coke, les deux autres clients du premier et le tout amis. Moussa présente sa nouvelle copine à ses amis. Un superbe mannequin métisse nommé Cerise. Elle invite Fitz et Moussa à un concours de mannequina. Tout se passe bien pour Cerise, jusqu'à ce que celle-ci se fasse enlever. Pour un Moussa fou d'amour, le trio se lance à la recherche de la jeune femme.

Les Mannequins... est un livre agréable à lire. Facile. Je reviens sur la thématique "livre et jeune" mais voilà encore un exemple d'un livre intéressant qu'on devrait donner à lire à des tas de gamins (bon après les histoires de coke et de parties de jambes en l'air c'est peut-être pas pour votre nièce de 8 ans..... pas tout de suite). C'est blindé de références culturelles propre à la culture populaire actuelle (Sexion d'Assaut, Games of Thrones, etc). Et c'est bourré d'humour. L'histoire est raconté du point de vu de Fitz, véritable anti-héros plein de charme. Maniant le second degré avec brio, ne se prenant pas vraiment au sérieux, Fitz est un personnage auquel on s'attache. Je pense d'ailleurs qu'il prend un peu toute la place. On sent que l'auteur aime son personnage, le travaillant tout en finesse. Ce qui fait que les personnages secondaires sont moins intéressant, plus simple psychologiquement. Le roman sert vraiment le personnage de Fitz.

Les Mannequins... est le parfait livre a emmener à la plage, en vacances, en terrasse. C'est simple, frais et facile. Seul petit bémol, c'est un peu trop "branchouille" pour moi. Faut dire que j'aime bien me torturer l'esprit. Mais de temps à autre ça fait du bien. Pour buller sans se prendre la tête.

 

Les liens sur le livre, l'éditeur du livre Le Masque et Hannibal Le Lecteur.

 

 

Du Même Auteur de Nan Aurousseau

Oui. Encore. Le deuxième roman cette fois.

Nan Aurousseau ressasse ses sujets fétiches. Son héros est un peu son double. Un ex-taulard, ex-grand bandit et écrivain. Il y parle de rédomption, de l'impossibilité d'oublier le passé, de la société dans ce qu'elle a de menaçant, d'étouffant.

"Quand la République abandonne ses enfants, il ne faut pas s'étonner s'ils redeviennent sauvages." (p.36)

Si vous aimez Nan Aurousseau, vous aimerez ce livre. Il garde sa gueule, sa langue bien pendue, son ton cru. Il y a "une patte", elle est un peu toujours la même. Mais c'est tellement rare d'avoir une vrai gueule dans la littérature actuelle pour qu'on si attache.

 

Et coup de cœur musical que j'ai entendu ce matin sur France Inter (dans l'émission de Pascale Clark avec Michel Gondry!!!)

 

 A télécharger gratuitement ici!

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Commentaires
P
Disons que branchouille je le lie à superficiel, et que superficiel je le lie à l'idée de ne pas trop trop se prendre la tête (à moins que du choix d'une couleur de vernis dépendent le sort du monde).
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H
Doit on comprendre que tu associes la branchouille aux gens qui ne reflechissent pas trop ? j'aime l'idée !!
Répondre
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