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Picot Camille
25 octobre 2013

Gravity

Gravity d'Alfonso Cuaròn est un film que j'avais envie de voir par simple curiosité. Et les nombreux commentaires positifs qui me parvenait m'y encourageait.

Sandra_Bullock_and_George_Clooney_defy_Gravity_in_paralysing_new_trailer

photo radiotimes.com

Ce sera une note courte, car je trouve dommage de disséquer un film comme Gravity. C'est un film à sensation où l'on s'immerge complètement dans l'aventure et la divulgation d'éléments du scénario gâche cette immersion il me semble. Donc de l'histoire je vous dirais seulement ce qu'on en vois dans la bande-annonce. L'espace, une mission qui tourne mal, deux astronautes seuls dans l'immensité. Elle, Ryan Stone, première sortie, stressée à mort et lui, Matt Kowalsky, dernière sortie, gai luron charmeur. Deux personnages opposés seuls contre le néant.

Pourquoi aller voir Gravity? Parce qu'au cinéma vous entrez dans vraie expérience 3D. Le film est pensé pour la 3D. Pas comme cette merde sur-vendue 3D sans intérêt qu'est Avatar. C'est dit. La profondeur de champs est retranscrite. Certains objets s'avancent vers vous. Et j'adore ça. Je suis plutôt anti-3D d'habitude. Parce que je trouve que c'est encore une arnaque pour nous chourer 3€ de plus, pour voir un fond flou avec des lunettes moches. Mais c'est parce qu'au final, il n'y a aucun film réellement pensé 3D. Là le concept sert complètement le film et le film s'amuse avec le concept, c'est le gros flash love. Perso au bout de dix minutes j'ai agrippé le bras de mon BFF pour ne plus le lâcher qu'à la fin. Tellement l'immersion dans le vide et dans les flips tels "je vais plus avoir d'oxygène" ou "je vais dériver jusqu'à Neptune" sont grands. Aucune télé ou aucun écran d'ordi, aussi grand soit-il ne pourra égaler cette impression que vous y êtes, avec ce son, cette image. Si vous voulez le voir, aller au cinéma. Parce que ce n'est pas un film qui doit être vu dans son salon.
Parce sans cette technique, on passe vraiment à côté du film. Cela devient un film sur l'espace lambda. Loin que le scénario soit nul. Comme dit le BFF, "la narration façon blockbuster, j'aime un peu moins, ou alors trop attendu, et du coup je trouvais que ça contrastait tellement avec ce que je ressentais pour la technique". Moi ça m'a rassuré. Faut dire que je suis un peu sensible comme fille, même si je m'en cache. Je n'ai jamais vu de film d'horreur de ma vie et le peu que j'ai vu de terrifiant m' empêche de dormir dans une pièce complètement noir. Alors savoir que derrière c'est un scénario à l'américaine, ça a quelque chose de rassurant, comme un doudou. Mais c'est vrai que le film tiens uniquement sur les prouesses techniques. L'apesanteur est génialement retranscrite. Les acteurs sont très bons, même si pour moi, ce ne sont pas des performances de ouf qu'ils nous offrent.
Conclusion: si vous voulez le voir, aller au cinéma. Quitte à raquer autant le voir dans de bonnes conditions.
Sinon, aujourd'hui c'est l'anniversaire du BFF! <3
Edit du 29 octobre 2013: Je reviens sur le scénario de Gravity. J'en discutait avec un ami fort cultivé du théâtre, qui me faisait remarquer à juste titre que c'était une merveilleuse métaphore sur la dépression. Et comme je suis entourée de gens merveilleux et follement intelligents, le BFF me confirmait que cela correspondait au 5 étapes d'un deuil. En cherchant sur internet, on tombe sur le travail d' Elisabeth Klüber-Ross qui peut ouvrir pleins de nouvelles pistes. Bien à vous.
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