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Picot Camille
12 octobre 2014

récap' ciné: Sin City, j'ai tué pour elle - Les Combattants - Mommy

Je me suis laissé engloutir dans les répétitions. Et je n'ai pas eu le temps de vous faire une petite note. Alors voici un petit récap' cinéma. Qui suis une courbe ascendante dans un rapport chronologie/plaisir.

D'abord Sin City, j'ai tué pour elle. Second film inspiré du magnifique roman graphique éponyme de Frank Miller, avec lui-même et Robert Rodriguez à la réalisation. J'avais vu à sa sortie au cinéma le premier film, que j'avais adoré. Esthétiquement très pointu, avec un scénario bien agencé, des personnages qui "ont de la gueule", j'étais à fond. Du coup je suis tombée de haut devant ce copié-mal collé. Et pourtant, pourtant, il y a Joseph Gordon-Levitt et Rosario Dawson dedans.
Le scénario est un entremêlement d'histoires, on croise les différents protagonistes au Kadie's Club, entre des passages dans la vieille ville dirigée par les prostituées et la riche résidence d'une femme fatale. On les suit les uns après les autres, on les lâches, on les retrouves. Toujours en noir et blanc avec l'utilisation de la couleur pour mettre en valeur un ou deux détails. A ce sujet, seule une personne est totalement en couleur, pour signifier sa grande pureté?
Sin City, j'ai tué pour elle est une déception pour ceux qui ont aimé le premier opus. Sur tous les plans. L'histoire est mal exploitée, des personnages mal utilisés, des acteurs mal dirigés (nous ne reviendrons pas sur ce massacre qu'est le jeu de Jessica Alba dans la scène du cauchemar) et le montage approximatif. Seul Eva Green semble se démener pour maintenir la barque à flot.  Autant se jeter sur le premier.

Vient ensuite Les Combattants de Thomas Cailley avec les superbes Adèle Haenel et Kevin Azaïs. L'histoire d'une jeune fille qui s'entraine en attendant le fin du monde, et entraîne avec elle un jeune garçon.

les-combattants_5262869

Informations et photos: © Cinergy AG / Cineman.ch

 

Ce film est d'une justesse, d'une simplicité agréable. J'y ai vu des plans qui m'ont fait rire, avec trois fois rien. Je vous avoue que je ne suis pas le genre à aimé les "grosses blagues potaches". Mais là j'adhère, rien que cette image de deux militaires baraqués qui dégonflent leur chapiteau pour les recrutements, c'est drôle, je suis conquise. Ce film a cette image, simple, sans jamais souligné ou appuyé quoique ce soit. Efficace aussi. Thomas Cailley nous donne pleins de choses, sans jamais nous les imposer, ce qui est un gros défault du cinéma intello à la française. Même la fin, et son côté: fin du monde nous scotche.

Des avis bien intéressants là aussi: Les chroniques de Cliffhanger, la Critique Clandestine et Just a Word.

 

Puis vient le gros flash love qu'est Mommy de Xavier Dolan. Récompensée par le Prix du Jury à Cannes, ce film nous fais suivre Diane Després dite "Die" (Sublime Anne Dorval). C'est une veuve encore pimpante qui récupère son fils Steve (Antoine-Olivier Pilon) après un accident dans son centre. Car Steve est atteint de TDAH, de Trouble du Déficit de l'Attention avec ou sans Hyperactivité. Ils font peu à peu connaissance de Kyla (Suzanne Clément), leur voisine.

 

Mommy-lmc-06Image tirée de la bande-annonce du film : © Diaphana Distribution et du chouette lien là!

Mommy est le film le plus aboutit techniquement de Xavier Dolan. En reprenant un sujet qui lui est cher, celui de la mère, et qui fut celui de son premier film: J'ai tué ma mère. Avec la maturité en plus.

Et la maturité lui va bien, Dolan se sent moins obligé de faire du beau pour faire du beau, de l'intello pour de l'intello. Il a toujours cette musique très présente, mais plus ce côté clip qu'il pouvait avoir dans Laurence Anyways, il donne du sens à ses séquences. Ca nous envoie toujours mille et une reférences mais sans chercher à nous les souligner. Au contraire, en nous faisant tremper dans un quartier populaire avec ces desperate housewives, ces problèmes d'argents, ces motifs ringards et tout ces moments aussi simple et agréable qu'un plat de pâtes.

L'image est toujours aussi belle, le format 1:1 est bien utilisé. Les acteurs sont justes ce qui se fait de mieux dans le monde. On est transporté du début à la fin, et on espère que la fin n'arrive pas tout de suite. Courrez-y.

Et parce qu'avec Xavier Dolan, Céline est devenue hype, autant s'y (re)mettre de suite

Une note un peu rapide, désolée!

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